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L'habit ne fait pas le moine, et les oreilles ne font pas l'animal !Le loup a encore frappé : les pauvres Arthur et Martin se sont fait voler leurs oreilles ! Vite, ils courent chez le marchand d'oreilles afin de les remplacer. Malheureusement, impossible de trouver les modèles qui leur correspondent, et le lapin se retrouve avec des oreilles d'âne, tandis que le petit cochon doit porter des oreilles d'ours. Hors de question pour ce dernier d'accepter de se ridiculiser ! Mais si, après tout, l'important était de s'accepter tel que l'on est ?

C'est la nuit. Minusculette, la petite fée du jardin, entend des bruits bizarres au-dessus de chez elle. Pas très rassurée, elle va chercher Gustave le tamia et Maurice le muscardin. Les trois amis vont-ils découvrir ce qui se trame dans le grand chêne ?

Moi c'est Lulu. Enfin, mon vrai nom c'est Luna. C'est ma sœur Ana qui m'appelle comme ça. Elle est plutôt gentille pour une petite sœur, sauf qu'elle m'appelle tout le temps dès qu'il y a une petite bête. Enfin, ça, c'était avant de rencontrer Barnaby.

Une voiture rouge roule dans la campagne sous un grand soleil. À l'intérieur, le narrateur, un tout petit doudou lapin sanglé dans son siège auto, à côté d'un enfant de 2-3 ans qui regarde en souriant par la fenêtre. Le doudou lapin va ressentir toutes les émotions du récit : la gêne, d'abord, à cause de la ceinture trop serrée, l'énervement, l'odeur de la chaleur lourde qui monte, une légère nausée et puis la peur, la grande peur de l'orage qui soudain tonne, énorme : Babam !!! L’enfant – qui joue ici la figure du « grand » – détache alors le doudou lapin ratatiné d’effroi et le presse contre sa poitrine : « N’aie pas peur, mon lapin, c’est l’orage… » Et le doudou lapin d’entendre le coeur du petit garçon qui bat : babam, babam, babam…