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Un grand roman du terroir canadien sur fond de guerre, de passions et d'amitiés profondes. Saint-Jean-de-la-Miséricorde, 1940. Alors que le Canada s'apprête à s'engager dans la Seconde Guerre mondiale, les huit sœurs Larose se retrouvent seules sur la terre paternelle avec leur aïeule. Leur père étant décédé et leurs frères, partis au front, sans appui solide et disposant de ressources limitées, les filles tentent tant bien que mal de maintenir à flot la modeste ferme familiale. Le petit bataillon est mené par les trois aînées : Aline, Bergerette et Caroline. Débordantes de passion et d'ambition, les jeunes femmes veillent à la survie du clan tandis qu'elles connaissent leurs premiers émois amoureux et que leurs valeurs divergentes entrent en conflit. Un pied dans la tradition et l'autre dans une modernité qui tour à tour les enchante et les perturbe, elles se lancent dans leurs nouvelles fonctions avec acharnement. Épaulées par leur grand-mère, elles s'occupent de plus en plus adroitement de tout ce qui relève de la ferme laitière : soin des bêtes, récoltes, moissons... Après des années de dur labeur, les belles fermières pourront-elles enfin espérer récolter les fruits de leurs efforts ?

Céline, 75 ans, quitte son mas pour entrer dans une maison de retraite. C'est l'occasion pour elle de se replonger dans ses souvenirs de paysanne cévenole. Dans un cahier destiné à son arrière-petite-fille, elle relate sa vie, de son enfance passée dans l'élevage familial de vers à soie aux travaux des champs, en passant par la rencontre avec son mari Adrien.

Après un grave accident en Haute-Savoie, le peintre alpiniste Henri Payen d'Orville passe sa convalescence dans un petit village de la vallée. Au café, il rencontre Lili, une jeune femme un peu marginale qui l'aide dans son quotidien et lui donne foi en sa guérison. Il lance alors un défi au jeune propriétaire du café qui, le matin du rendez-vous, est retrouvé mort au bas de la paroi.

Au milieu du XIXe siècle, Aubin, héritier du mas de Castanhal, fait l'apprentissage de la vie sur les chantiers de construction de la ligne de chemin de fer qui relie Paris à la Méditerranée. Electre 2019

Le roman d'une famille bretonne du XXe siècle et d'une fratrie disparate raconté par un pommier, sorte de déité et symbole de la ferme, qui a vu naître les six enfants et assiste à tous leurs drames.

Vers 1650, à Fontanges, village situé près de Salers. Au cours d'une chasse à courre, le cheval du jeune baron François de Vic tue Bertrand, fils de paysans. Les moissonneurs se révoltent, enlèvent le marquis et son épouse et les obligent à implorer le pardon des parents. Sitôt libéré, le marquis réclame l'aide des troupes royales pour organiser sa vengeance.

Alice, bientôt 40 ans, est sage-femme, divorcée et mère de Camille, une adolescente en pleine rébellion. Elle peine à assumer seule la charge financière que représente la demeure familiale, la Villandière. Toutefois, elle ne peut pas envisager de la vendre sans avoir l'impression de trahir ses trois grand-tantes qui, à 90 ans, refusent catégoriquement de quitter les lieux.

Périgord noir, début du XXe siècle. Mondane, 20 ans, rejoint son mari qui l'effraie et sa belle-mère autoritaire au château de Tarnhac. En 1914, les hommes sont appelés au combat. La jeune femme prend en main la gestion du domaine et développe la culture du tabac dont la demande s'accroît entre les deux guerres. Premier roman.

Entre 1908 et 1956, des ruelles populaires du Vieux-Nice et son arrière-pays à la croisette de Cannes, de la misère de ses jeunes années à la bonne fortune, vie et destin de Vittorio Lombardo, fils d'immigrés piémontais. Avec en filigrane une magnifique évocation de la Côte d'Azur, région aux multiples influences et contrastes. L'honneur... telle est la raison d'être de Victor Cousin, comte de Salèse. A Cannes, il promène sa haute stature avec l'aura d'un aventurier moderne. Comme d'autres notables, il se rend le mardi soir dans une " maison " tenue par la respectable Juliette. Mais il est déjà sous le charme d'une jeune fille perdue qui va bouleverser sa vie. Des vies, il en a tant vécu... Né en 1908, Vittorio, enfant choyé d'un couple piémontais, a grandi dans les ruelles populaires du Vieux-Nice au sein d'une communauté immigrée solidaire. Bientôt orphelin, il va régner en chef incontesté dans plusieurs quartiers, rançonnant les riches au profit des déshérités. Jusqu'au jour où, sous la menace de bandes rivales, il doit fuir... Fuir Nice pour les montagnes. Mais comment survivre, seul, démuni, sans espoir de retour ?

Loctudy, juin 1939. Adrien Marrec, 11 ans, commence sa rude vie de pêcheur comme mousse. Après guerre, les bateaux évoluent, permettant de s'aventurer de plus en plus loin et il suit son ami Jos Briant pour pécher le thon sur les côtes du Sénégal. La vie familiale pâtit de ses longues absences. Ce roman offre une plongée dans le quotidien des pêcheurs bretons de la seconde moitié du XXe siècle.

La Première Guerre mondiale laisse Marie Chabrol seule, après la mort de son époux, de sa mère, d'un de ses frères et de son grand amour, Guillaume Donnadieu. Avec son fils, elle quitte les Cévennes pour Paris. Sa soeur Louise, bravant la tradition, remplace les hommes envoyés sur le front, tandis que Lucie, sa belle-soeur, part à la recherche de son mari, disparu dans les tranchées.

En 1919, Philippe Ferrière, fabricant de céramique de luxe à Uzès, et Irène de Beauvallon, riche héritière du domaine de Val Fleuri près d'Anduze, scellent leurs destins. Robert et Amélie Chassagne, métayers, entretiennent la propriété. Marion, leur fille, se lie d'amitié avec Damien, l'aîné des Ferrière. Un jour, ils découvrent une grotte ornée de peintures rupestres.

Yvonne a quitté son Aveyron natal pour s'installer à Paris et vivre avec Samuel. Mais bientôt la guerre éclate. Arrêté en juillet 1942, Samuel est envoyé au Vél'd'Hiv. Devenue mère et ayant adopté deux jeunes orphelins juifs, Yvonne surmonte les obstacles et survit avec ténacité dans une vie faite de fuites et de dénonciations.

Brocéliande, 1942. Après le massacre de son village par les nazis, Jos, 12 ans, convainc quatre amis de vivre en totale indépendance, loin des adultes et de la cruauté de la guerre. Les cinq garçons se réfugient dans un monde imaginaire où ils deviennent les chevaliers de la Table ronde luttant contre les chevaliers noirs. Ils deviennent inconsciemment les plus fervents résistants de Bretagne.

Ariane revient à Florac après treize ans d'absence avec sa fille Emma. Elle a quitté Paris et la maison de haute couture où elle travaillait peu après la mort de Christian Dior en 1957. Elle en veut toujours à son père de l'avoir condamnée sans appel alors que lui-même ne refusait pas de travailler pour les Allemands. Aujourd'hui âgée de 33 ans, elle semble avoir tiré un trait sur son passé.

L'été 1939 bouleverse la vie de deux fiancés lozériens. Raphaël est mobilisé, avant de rejoindre la Résistance puis d'être arrêté et envoyé à Buchenwald. Ariane voit son domaine familial réquisitionné par la Wehrmacht, puis se fait manipuler par un officier allemand et part finalement vivre à Paris où elle peut réaliser son rêve de travailler dans la mode. Elle n'oublie pas pour autant son passé.

En 1914, l'héroïne assomme son mari qui voulait la violer et, le croyant mort, s'enfuit à Amiens où elle se fait embaucher dans une fabrique de velours sous le surnom de Colline La Chance. Elle s'installe à La Citadelle, un village peuplé de femmes où, aux côtés de Scébola, chef de la section Caméléon, et de Pinchon, créateur de Bécassine, elle se forme à l'art du camouflage de l'armée.

Gwénola et Aubin ont grandi ensemble à Keravel, sur le littoral finistérien, au sein d'une communauté de goémoniers du pays Pagan. Jaloux de sa proximité avec Aubin, Léonce sollicite la jeune fille, qui le dédaigne. Pour se venger, il saborde la barque des parents de Gwénola, ce qui entraîne leur mort. L'ombre de Charles Croguennec, dont la famille règne sur les goémoniers, plane sur le village.

En août 1914, c’est le temps des moissons pour les Montagnac  qui possèdent les plus belles terres de Combeval. Mais la  guerre éclate et ce sera désormais le temps des sacrifices.  Charles doit laisser partir son fils aîné, Marcelin, plutôt queson cadet Bastien, trop jeune pour être mobilisé. Ce dernier  abandonnera son rêve de devenir instituteur et restera à la  ferme. Quant à leur soeur, Eugénie, Charles renonce, par la  force des choses, à l’idée de la marier sans tarder.Marcelin, appelé au front, laisse sa fiancée Reine, fille de  modeste vigneron, sous le toit des Montagnac ; il devra  attendre sa prochaine permission pour l’épouser. Son retour,  dans de tragiques circonstances, précipitera Combeval dansle chaos.  Jean-Paul Malaval, auteur des Noces de soie, d’Une famille  française et de tant d’autres succès, excelle une nouvelle fois  dans l’évocation d’une famille française enracinée dans sa  terre, confrontée aux rigueurs et aux désastres de l’Histoire.

En 1965, en regardant un documentaire sur la BBC, la célèbre pianiste Esther Leavers découvre l'histoire du village de La Roque-sur-Pernes, dans le Vaucluse, dont la reconstruction après 1945 a été confiée à des immigrés roumains de la région de Bannat. Or, dans le reportage, une certaine Alexandra Mayer est interviewée. C'est le nom de jeune fille de la mère d'Esther.